Re: [Linux-bruxelles] Mise en place d'une base de donnée lobbying (Parlement Régionnal Bruxellois)

David GLAUDE dglaude at ael.be
Lun 17 Jan 23:14:17 CET 2005


Quelques points (et je vais essayer de répondre au plus grand nombre).

Ce que je cherche c'est un outil colaboratif de lobbying entre gens qui
se connaissent et se battent pour la même cause. C'est simplement
virtualiser ce qui se passe déjà dans une association bien organisée qui
se réunni régulièrement et où chaque membre tient au courrant les autres
de ses contacts avec les politiciens.

L'idée est que le 'lobbying citoyen' (ça y est, j'ai inventé un mot)
n'est pas aussi facile que le lobbying professionnel. Les professionnels
sont organisés, peu nombreux (parfois on voit 3 lobbyist Pro-Microsoft
travailler ensemble, mais souvent c'est une seule personne) et travail à
plein temps.

Le citoyen lobbyist amateur n'a pas que cela a faire, ne dispose pas des
outils, de la connaissance, des informations politiques nécessaires. 
Pour obtenir des choses, le citoyen fait une association, une ASBL, fait 
des manifestations, une grève de la faim, ... Mais tout cela n'est pas
nécessairement efficace.

Mon projet n'est pas orienté vers un lobbying particulier (car je compte
l'utiliser pour le vote électronique avec mon association et certain
parmis vous si cela les intéresse et vous avez peut-être envie de
l'utiliser pour cette "PROPOSITION DE RÉSOLUTION (de Mme Françoise
SCHEPMANS et M. Serge de PATOUL)") et certainement pas obligatoirement
lié au logiciel libre.

Si Miguel et Alexandre pense que le lobbying n'a pas besoin de secret ou 
que le lobbying pour le logiciel libre n'a pas besoin de secret ou que 
la meiller façon c'est de faire des logiciels libre... grand bien leur 
fasse, mais dans l'absolu je ne pense pas que cela soit vrais.

Si on veut faire de lobbying, je pense que l'on a besoin de secret... et
pour être dans certains secrets, je peux dire que certaines choses sont
efficace en secret et ne marcheraient pas si les idées étaient annoncées 
en plein jour dès leur conception.

Si je vais discutter avec Mme SCHEPMANS et qu'elle me raconte qu'il
faudrait essayer de convaince Mr X qui est un sale con et que Mr Y ne
sera pas être convaincu car il a des actions dans la société Z. Le dire
en public serait me bruler avec Mme SCHEPMANS, ce serait aussi risquer
de me faire attaquer par Mr X et Mr Y.

Pourtant, les quelques amis de mon association, aimeraient bien le
savoir car entre nous, on se partage le travail et c'est pas le même qui
va se faire 89 députés!!!

Bref, il n'est pas question que les participants ne se connaissent pas. 
Mais évidemment il faut des "niveaux" et tous les "secrets" ne se 
partagent pas avec tous les niveaux. Cela peut ressembler à un système 
franc-maçon ou un petit peu despotique... mais en fait c'est comme cela 
que cela marche en réalité et la solution informatique doit être adaptée 
à cela. Pour savoir qui rentre dans quel niveau, c'est basé sur la 
connaissance, l'engagement et l'influance.

Maintenant, pour le logiciel libre, il suffit peut-être d'en faire pour
que cette idée progresse. Mais pour le vote électronique, il ne suffit
pas de ne pas aimer pour que cela s'arrête.

Là où je parle de partage entre groupe, c'est que lorsque un contact a
été pris entre un citoyen et un politicien, cela deviens plus facile de
faire un deuxième contact. Si un premier "combat" a bien marché, le
politicien risque d'être plus intéressé par une autre lutte. Bref, j'ai
des contacts avec des parlementaires Anti-Vote-Electronique. Si j'ai un
message a faire passer pour le brevet logiciel ou autre, j'irai chez ces
personnes en particulier. Et ces personnes m'acceuilleront plus
facilement. Cette échange entre groupe n'est pas nécessaire, mais cela
peut servir. Simplement, Nicolas qui connait bien Mr. x (un autre)
pourra lui dire: "J'ai un amis David GLAUDE qui va te contacter pour une
histoire de vote électronique. Il m'a expliqué de quoi il s'agit et je
pense qu'il y a un vrais problème. Tu devrais l'écouter, je pense qu'il
y a quelque chose à faire".

C'est comme cela que cela marche les "réseaux".

Le lieu de la transparence, c'est le site du sénat, de la chambre, du 
parlement bruxellois, ... En plus on peut évidemment faire un wiki 
public, des forum, du statewatch, ...

Mais est-ce que c'est comme cela que l'on obtient pratiquement quelque 
chose et que l'on aide à ce que les élus votent dans la bonne direction?

Pour répondre a Arnaud:
> Que les discussions soient privées, je peux comprendre et je trouverais
> cela normal. Mais le problème que j'y vois c'est *qui* va discuter,
> *qui* va faire du lobbying. Quelles seront les actions? Au nom de *qui*?
> Est-ce que le résultats des discussions sera public?

Le *qui* c'est ceux qui ont du temps, connaissent le sujet, "présente 
bien" aux yeux de l'interlocuteur, habitent dans la commune de 
l'interlocuteur, se sentent investi d'une mission, ...

Le au nom de *qui* dépend de la personne. Même en tant que membre très 
actif de PourEva, je vais parler au politicien en mon nom. Je présente 
la position de l'association et lorsqu'elle diffère la mienne (je ne 
vais pas m'auto-censurer). Moi je dis:
* Web-Master de PourEVA
* Membre active de l'AEL
Parceque c'est vrais.

Tu peux dire membre en ordre de cotisation de BxLug (cela ne veut pas 
dire que tu parle au nom du BxLug, seulement que tu es membre... moi 
aussi d'ailleur).

Les actions que PourEva font c'est des lettres, des lettres ouvertes, 
des communiqués de presse, ... et tout cela se discutte en privé lors de 
réunnion et par courrier électronique.

Le résultat de la discussion, tu le partage avec qui tu veux, mais si le 
but est de le mettre sur la place publique... mieux vaut prévenir le 
politicien que tu viens voir que tu es "Journaliste". Il est normal que 
en revenant de ta réunion tu fasse rapport aux autres lobbyist de la 
même cause... même que tu en parle a des groupes amis... mais de là à 
tout publier.

On fait comme on veut... moi je parle de l'outil de lobbying.
J'ai 89 petites fiches papier (un collage à partir des info disponible 
dans le numéros spécial du KNACK 2iem partie) avec au dos quelques notes 
sur les politiciens que l'on m'a conseiller d'aller voir, ceux que l'on 
a décidé de contacter en premier, le nom de la personne qui connait 
quelqu'un qui connait bien ce politicien, ...

Bref, c'est artisanal et pas distribué du tout...
Soit tous le monde à une super mémoire politique et tous le monde se 
rappel de tout, soit on joue au moine copyist, soit on construit une 
solution informatique!!! (au risque d'exclure les non-connectés et on en a).

> Il me semble que rendre un projet public permet d'éviter que plusieurs
> groupes ne se battent pour la même chose en ne coordonnant pas les
> efforts!

Il faut évidemment une partie visible... un site web, une page, un peu 
de pub, de la "propagande" sur des mailing-list, ...

Le but par exemple est de recruter des activistes, trouver des gens qui 
ont de la famille qui travail pour le ministre X, ...

Pour Sebastien,
Toute aide est la bien venue...
Mon expérience MySQL/PHP ne me permet pas de le faire en temps utile.
Et j'ai l'impression que faire du sur mesure est un peu trop (sauf si on 
se rend compte que c'est vraiment utile et que la communauté en a besoin 
partout dans le monde et que l'on peut mutualisé ou que la communauté 
pourrait offrir cela à la démocratie).

> De plus, je me pose une question sur ce genre de base de données.
> Est-ce vraiment légal? Cela ne va-t-il pas à l'encontre de la loi sur
> la protection de la vie privée et la constitution de bases de données
> reprenant des informations de ce type?

Il faut savoir que les hommes politiques sont aussi des hommes public.
Les bases de données de politicien existe déjà sur les site officiels.
Maintenant c'est quoi des informations de ce type:
* J'ai rencontré Mr X le 1/1/2005
* Il parle volontier le Français
* Il n'a pas de religion sur le sujet et demande plus d'information
* A suggérer de rencontrer Mr Y qui est influant et intéressé par ce 
genre de sujet
* Est disposé a faire une question parlementaire au ministre si nécessaire
* Demande a ne pas être contacté par fax car c'est pas écologique.

Bon alors... est-ce que c'est une violation de la vie privée que de 
partager cela dans un groupe restreind de personne membre d'une même 
association informelle?

Pour ce qui est de la solution logicielle, j'ai déjà une solution avec 
mon utilisation bizarre de SPIP. Et je pense que cela peut marcher. J'ai 
aussi la base de donnée des Parlementaires Bruxellois et plein 
d'informations comme les compositions politiques des majorités 
communales, etc...

David GLAUDE

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