[Linux-bruxelles] on ne parle jamais de ceux qui abandonnent Gnu/Linux, alors que ça aussi ça existe...

Aldo blinuxman at tuxfamily.org
Dim 7 Aou 10:38:58 CEST 2005


On Sun, Aug 07, 2005 at 09:52:49AM +0200, Laurent RICHARD wrote:
> Je dirai plutôt un monde sans vrai problème apparant.
Oui on est d'accord, tout à fait.

> Un monde soit
> disant sans soucis. On croit que cela va. Ou on accuse le programme car
> on ne sait pas le configurer. Donc, ce n'est pas l'utilisateur qui n'a
> pas chercher à configurer, c'est le programme qui est pas adapté à
> l'utilisateur. 

Jusque là je sui d'accord avec toi; mais pas sur ce que tu dis ci-après:
 
> Je pense que c'est le point de vue inverse. Dans le propriétaire, on
> doit "rabaisser" le programme à l'utilisateur et l'enfermer dans les
> choix de l'éditeur.

Pourquoi parler de "rabaisser" dès qu'on veut que qq chose soit simple? 
ça n'a rien à voir avec le fond du problème, qui est qu'effectivemetn 
Krosoft pour pas le citer, enferme ce qu'il veut et qu ia ses limites, 
dans un programme fermé; 
mais on peut tout de même aussi créer des outils simples/intuitifs à 
utiliser, même s'ils sont du LL? Je ne pense pas que le problème se 
situe à ce niveau, c'est plutôt la configuration et le besoin e devoir 
jouer au fouille-merde pour trouver la solution à un problème parfois 
allucinant de simplicité, qui est le vrai problème sous Gnu/Linux.

Quant à l'argument de l'effort à fournir, je ne l'aime non plus pas 
beaucoup, car il dis implicitement que "tu est con et que finalement tu 
ne mérites pas mieux que de rester sous W$", alors que l'ouverture, la 
démocratie, l'egalité des chances et entre les races et les personnes, 
est JUSTEMENT TOUT l'inverse, et que simplifier peut aussi vouloir dire 
se mettre à la portée e tous, et permettre à chacun peu importe son 
niveau et son degré de technicité ou de passion de la chose 
informatique, d'avoir un OUTIL de travail (fonctionnel et pas 
casse-tête).
 
> Dans le libre, on laisse l'utilisateur libre mais cela entraine que
> certaines personnes sont moins à même de se debrouiller seul(e).

Cela vaut dans la vie courante aussi: tout le modne sur ce forum qui 
possède une voiture n'est pas mécanicien ni n'éprouve un tel besoin de 
le devenir; et c'est là aussi un des gros reproches qu'on peut faire au 
LL, c'est qu'il te demande à la fois des efforts pour son utilisation, + 
l'effort à côté de devenir une espèce de mécanicien passioné par le 
moteur et non pas ses performances et sa fonctionalité.
 
> C'est un constat alarmant pour certains et on perdra encore des
> utilisateurs
> amis quel genre d'utilisateurs voulons nous et surtout
> quelle genre de philosophie voulons nous ?

Je suppose que tu psoe la question dans l'absolu, car j'ai l'impression 
que la communauté et encore davantage les LUGs veulent élargir le public 
sans créer de nouvelles castes dans la société. 

> Si nous voulons satisfaire tout le monde, cela sera impossible. Si nous
> voulons éduquer tout le monde à la liberté, cela sera impossible.
> 
> Je pense donc que nos ressources sont limitées. Il faut certes
> sensibiliser et être disponible aux utilisateurs mais surtout leur
> apprendre à passer d'un état d'esprit à l'autre. les logiciels libres
> sont quelque chose de formidable mais il faut revoir ces idées
> préconsues sur l'informatique et la manière de gérer un ordinateur. Un
> ordinateur n'est pas une console de jeu comme certains pourraient le
> croire.

Je pense que tout le problème est quasiment là: ceux dont les end-users 
(philosophiquement tout aussi convaincus) dépendent, sont des singlés du 
développement/du hack, pour eux seul la difficulté de pouvoir améliorer 
quelque chose dans du code leur procure une certaine extase proche de 
orgasmique;
à côté la majorité des personnes utilisant l'informatique ne demandent 
pas tant; ils veulent juste un outil de travail et pas l'outil + la 
trousse et le manuel de l'outil + celui de la trousse à outils! (vous 
apprécierez l'image :-) )
 
> Je pense dès lors que tant que les gens ne veulent pas investir et
> s'éduquer en voulant réussir en apprenant à utiliser Linux, BSD ou
> autre, je pense pas que la fidélisation fonctionnera. Il faut que les
> utilisateurs y trouvent leur compte mais il faut au préalable savoir ce
> qu'ils veulent.

Je pense que tu as raison, mais pour moi ce que velent les utilisateurs 
avant tout, c'est pouvoir utiliser leur ordi, et pas devoir bricoler 
leur ordi pour pouvoir l'utiliser.

Moi qui suit à la fois un end-user et un convaincu du LL, je dois faire 
le constat qu'en plus de devoir utilsier PAISIBLEMENT un O S, pour bien 
faire je devrais EN PLUS urgement devoir apprendre ce qu'est le CVS, 
Samba, Rsync, les RegExp, SpamAssassin et j'en oublie..... un jour j'en 
ai compté comme ça plus de dix trucs.
Eh bien fourte, je n'ai ni le temps ni l'envie de devenir un mécanicien 
du LL, j'ai envie de solutions faciles, simples, efficaces et 
intuitives, qui ne demandent pas toujorus un tel effort intellectuel 
dont je pense honnêtement être incapable e le fournir.
 
> Telle est la complexe équation mathématique du libre.
Oui eh bien je continue tj à y croire, la preuve... mais j'ai mis cinq 
ans a faire migreer un ami de Liège vers les LL (Debian) et durant ce 
temps je ne compte pas les abandons, qui sont donc plus nombreux que les 
acquis.
Je pense qu'il ne faut pas ignorer ce phénomène qui à moyen terme 
pourrait signifier une belel baffe en pleine tronche pour toute une 
mouvance dont la philosophie sonne sympa même aux yeux des windoziens.

Mais pour moi c'est pas conquérir qu'il faut faire, c'est faire en sorte 
qu'ils restent.

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