[Linux-bruxelles] Open Source: pourquoi le mythe du logiciel libre est une illusion dangereuse...
harpo_bzh at bretons.be
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Mar 5 Avr 10:26:05 CEST 2022
Woaow Dany !
Merci pour la bonne petite claque.
ÇA RÉVEILLE ET ÇA FOUETTE LE SANG !
;-)))
--
Harpo
On 5/04/22 09:48, Dany De Bontridder via Linux-bruxelles wrote:
>
> Bonsoir,
> Le 4/04/22 à 21:31, Manuel Schulte via Linux-bruxelles a écrit :
>> Cher tous,
>>
>> Je suis un peu déçu des réponses que vous avancez par rapport à cet
>> article, aucun de ceux qui se sont donnés la peine de répondre n'ont
>> avancé quelque contre-argument.
>
> Désolé mais il y a trop à en dire, c'est un exercice un peu longuet,
> et puis cet amas de bêtises est agaçant au possible, on se croirait
> face à un expert Facebook !!! Bon cela va bientôt faire 30 ans que je
> suis contaminé par le libre et je ne suis pas une référence en la
> matière, cependant ayant pas mal lu , vécu son évolution et participé
> à à pas mal de débats, je pense que mes arguments sont valables,
> j'ajoute des liens soit vers des articles qui partagent mon point de
> vue , soit comme complément d'informations.
>
>>
>> La plupart ont crié au "FUD" (Fear, Uncertainty & Doubt), à la "Fake
>> news" ou à la désinformation, sans prendre la peine de donner
>> quelques clefs permettant de réfuter une bonne part des amalgames et
>> confusions que cet article diffuse (et qu'une connaissance m'avait
>> transmis via LinkedIn), bref collectivement vous avez balayé cet
>> article d'un revers de main avec un argument d'autorité: Fake news,
>> FUD, etc.
>>
>> Ce cet article dit n'est pourtant pas totalement faut et révèle
>> surtout à quel point beaucoup ignorent ou confondent "logiciel libre"
>> et logiciel "open-source". Et c'est à ce titre que je le trouvais
>> intéressant!
>
> Les 3 premiers paragraphes, le reste démontre une ignorance crasse. Je
> vais le commenter le plus brièvement possible, il y a beaucoup plus à
> dire mais évitons les TL; DR ;-) Sinon je te conseillerais de lire
> Utopie du Logiciel Libre ou encore mieux, mon préféré "Di Cosmo ,
> Piège dans le cyberespace"
> (https://www.dicosmo.org/Piege/cybersnare/piege.html) . Si tu avais
> pris la peine de lire les documents Halloween, tu aurais directement
> compris pourquoi cet article n'a absolument aucun intérêt-.
>
> _*Voici l'article*_
>
> Ainsi que le définit la /Free Software Foundation/ (FSF), un logiciel
> est réputé « /libre/ » s’il confère à son utilisateur quatre droits,
> en somme quatre libertés, celle d’exécuter le programme, pour tous les
> usages, celle d’étudier le fonctionnement du programme et de l’adapter
> à ses besoins propres, celle de redistribuer des copies du programme
> (pour les donner ou pour les vendre) et celle d’améliorer le programme
> et de distribuer ces améliorations au public, afin d’en faire profiter
> toute la communauté.
>
> Il convient de préciser que l’accès au code source est une condition
> nécessaire et obligatoire pour l’exercice de ces libertés, lesquelles
> doivent être irrévocables.
>
> La notion « /d’open source »/ ou en français de « /code source
> ouvert/ » est différente et est utilisée pour définir les logiciels
> libres autrement que par la terminologie anglaise de « /free
> software »/. Il s’agit là, en fait, d’une controverse entre les
> utilisateurs qui soutiennent que le logiciel libre est une affaire
> d’éthique, alors que les partisans de « /l’open source/ » rejettent
> toute philosophie pour s’en tenir à des questions purement techniques.
>
> Contrairement à ce qu’imaginent des milliers de développeurs
> informatiques qui croient avoir inventé « /quelque chose/ » de nouveau
> dans le monde des applications libres et gratuites, par exemple des
> utilitaires pour les smartphones, les quelques lignes de code qu’ils «
> /inventent/ » ne leur donnent pas toute propriété sur le
> développement. Car ils partent, généralement, d’un code informatique
> existant, ne serait-ce qu’un OS (Operating System), lesquels ne sont
> pas libres de droits
>
> *<comment> absolument faux, depuis les premiers PDP-1 , les
> universités , étudiants et geek de tout poil partageaient leurs
> connaissances,... Et d'ailleurs c'est justement la fin de ce partage
> qui a poussé RMS à lancer le projet GNU . Je pense qu'il n'y avait que
> le prof de Linus T. qui vendait son Minix**avec le code source**. Mon
> premier serveur pop3 , j'ai du aller sur le serveur ftp d'une
> université pour le télécharger,le compiler et l'installer sur mon
> SystemV, et le compilateur était fourni avec l'os, j'ai pu aussi
> modifier les sources elles étaient fournies "as it" , à l'époque
> c'était vraiment normal </comment>*
>
> *C’est pourquoi il convient d’affirmer qu’il n’existe pas de «
> **/logiciel libre/** » de droits*. Le concepteur d’un code
> informatique est toujours protégé par le droit d’auteur (/copyright/)
> dont la portée mondiale est de 70 ans. *
> *
>
> **<comment>* La conclusion est par conséquent fausse , on n'a jamais
> dit libre de droit, le droit d'auteur demeure. Jusqu'ici on parlait
> des libertés accordées, à quel moment est-on passé à des droits qui
> disparaissent ? </comment>*
>
> Même si des brevets ont été déposés, ceux-ci permettront sans doute de
> percevoir des royalties durant 20 ans, mais à condition de pouvoir
> apporter devant les tribunaux la preuve technique qu’il y a eu
> contrefaçon. Le droit d’auteur suppose uniquement de démontrer que
> l’on a été à l’origine du « /code source/ » d’un logiciel, ou d’une
> partie de celui-ci. C’est alors le droit pénal de la contrefaçon et du
> plagiat qui s’appliquent, et c’est d’ailleurs ce qui a permis il y a
> trois ans à l’administration américaine de décréter unilatéralement
> contre le chinois Huawei un embargo immédiat sur Android dont
> l’excipient principal est pourtant Linux, l’icône du logiciel libre.
>
> *<comment> Par rapport à Huawei, je soupçonne une décision politique,
> pas vraiment du plagiat
> https://www.androidauthority.com/huawei-google-android-ban-988382/
> *
>
> *</comment>*
>
> L’extraterritorialité du droit américain ne s’arrête désormais plus au
> seul roi « /dollar/ », elle s’applique aussi à la reprise de logiciels
> supposés à tort libres et gratuits, fussent-ils collaboratifs. Or
> comme tous ces logiciels informatiques s’appuient sur un OS (du type
> de Linux ou Unix) pour fonctionner, les Américains, qui en possèdent
> les droits d’auteurs, ont en mains toutes les clés pour nous imposer à
> nouveau sans partage leur souveraineté et leurs dictats.
>
> *<comment>*
>
> *C'est exactement l'inverse, le libre permet à l'Europe une
> indépendance numérique : nous ne sommes pas soumis aux brevets
> logiciels US ni aux diktats des sociétés éditrices majoritairement US
> , le cas Huawei / Samsung est parlant à ce sujet.**J'ai un lien pour
> approfondir
> https://www.zdnet.fr/blogs/l-esprit-libre/les-logiciels-libres-devraient-stimuler-l-economie-europeenne-et-accro-tre-son-autonomie-39928713.htm
>
> *
>
> *Ce sont les brevets logiciels et les logiciels fermés qui sont une
> menace, et depuis quand les états-uniens en possédant le droit
> d'auteur de Linux (encore de l'humour je pense) pourraient nous
> imposer quoi que ce soit avec des logiciels qui nous garantissent 4
> libertés ??? Entre outre , prétendre que "les logiciels libres
> s'appuient toujours sur un OS (Linux ou de type unix)"(sic) , c'est
> ignorer les applications web based, les applications comme node.js ,
> les applications qui ont été d'abord développé pour un autre OS
> (Visual Studio pour MS Windows par exemple) . Ce paragraphe est
> tellement faux, que c'est inexprimable.
> *
>
> *</comment>*
>
> En réalité, la licence du « /logiciel libre/ » protège uniquement le
> droit qu’ont les utilisateurs finaux de pouvoir modifier le code du
> produit qu’ils achètent, obligeant ainsi les industriels à leur en
> divulguer le « /code source/ ». Mais comme cette licence est gratuite,
> elle pourrait donc, dans la théorie du « /pire/ », être retirée à tout
> moment par l’auteur aux industriels qui l’implémentent.
>
> **<comment>* Un programme libre n'est pas forcément gratuit. En plus ,
> ce n'est pas cohérent, jusqu'ici le logiciel libre est supposé gratuit
> , et là , ils dit que les utilisateurs finaux l'achètent et "obligent
> ainsi les industriels à divulguer le code source **Mais comme cette
> licence est gratuite, elle pourrait donc, dans la théorie du «
> /pire/ », être retirée à tout moment par l’auteur "(sic), là c'est
> pour rire, pas vrai ? Au début , il affirme***"*Il convient de
> préciser que l’accès au code source est une condition nécessaire et
> obligatoire pour l’exercice de ces libertés, lesquelles doivent être
> irrévocables" (sic) les 4 libertés étant irrévocables comment un
> auteur pourrait-il supprimer le droit d'utilisation à une société ???
> </comment>*
>
> Il n’y aurait (ou il n’y a) dès lors pour celui qui l’utilise, ni
> garantie, ni responsabilité de la part de l’éditeur qui lui offre un
> logiciel libre. Ce serait donc aux risques et périls de celui qui y a
> recours, et cela n’irait pas sans faire peser des risques sérieux de
> nature juridiques, financiers et techniques (Cf. tableau ci-dessous).
>
> **<comment>* exactement comme dans tous les programmes propriétaires ,
> il n'y a aucune garantie , si votre PC perd toutes vos données parce
> que votre OS avait un bug dans la gestion des disques ou un virus qui
> exploite une vulnérabilité , ***vous ne recevrez strictement rien
> *pire si vous souhaitez publier des benchmarks afin de comparer , vous
> pourriez avoir besoin d'un accord avec la société éditrice cela
> dépend de la licence logiciel
> (https://fr.wikipedia.org/wiki/Licence_de_logiciel), ce qui n'est
> jamais le cas dans le libre puisque l'une des 4 libertés est d'étudier
> son fonctionnement.
> *
>
> *Encore pire pour certains produits les supports sont payants et très
> chers ,indispensable même pour télécharger certains patch (cf
> oracle); et il n'y a évidemment aucune garantie contre un
> dysfonctionnement même s'il y a un dégât.
> *
>
> **</comment>**
>
> En effet, là où certains imaginaient que des dizaines de milliers de
> développeurs zélés et organisés veillent au bien commun, l’actualité
> récente à mis à jour une tout autre réalité.
>
> Des librairies logicielles « /open source/ » devenues essentielles
> après avoir été reprises des dizaines de millions de fois dans autant
> d’applications sont en réalité maintenues par un seul développeur,
> bénévole et exsangue, accablé par la tâche. Et quand ce dernier jette
> l’éponge, saborde son projet ou injecte une mise à jour « /vide/ » qui
> détruit tout ce qui est en amont chez les utilisateurs, un vent de
> panique mondial accompagne la découverte brutale d’une faille béante,
> comme cela a été le cas en décembre 2021 avec le logiciel Log4j.
>
> **<comment>* Destiné à faire peur, une faille béante ? Il fallait
> encore savoir l'exploiter ce n'était pas très facile non plus, il
> fallait utiliser un regex dans le JNDI, pas si commun comme
> configuration
> https://cve.mitre.org/cgi-bin/cvename.cgi?name=CVE-2021-44228 et
> https://news.sophos.com/en-us/2021/12/17/inside-the-code-how-the-log4shell-exploit-works/
> . De plus, le SQL Slammer (https://fr.wikipedia.org/wiki/SQL_Slammer)
> a causé bien plus de dégâts et à ma connaissance MS SQLServer n'est
> pas un logiciel libre. A l'époque, les ingénieurs MS n'ont pas osé
> patché parce qu'ils n'avaient pas confiance dans les patch de leur
> propre entreprise, j'adorerais retrouver cet article :D :D
> *
>
> *</comment>
> *
>
>
> Après avoir connu un essor incroyable durant les 20 dernières années,
> le logiciel libre semblerait bien être devenu à l’innovation ce que
> les réseaux sociaux sont à l’Internet : le moyen pour les GAFAMA
> d’obtenir gratuitement les contributions bénévoles des développeurs,
> puis d’en capter pour eux seuls toute la valeur et la
> commercialisation. Consciente des limites et des risques que cela
> induit, l’actuelle administration américaine vient de réunir les
> géants nationaux du secteur pour reprendre la main sur
> l’identification et la maintenance des logiciels libres, notamment
> ceux qui sont jugés essentiels et critiques pour les infrastructures
> numériques. Cette mise en coupe réglée n’est d’ailleurs pas nouvelle.
> Chacun sait que les industriels qui souhaitent bénéficier d’une
> maintenance corrective, notamment sur Linux (dont 8 patchs sont
> générés toutes les heures), payent très cher des licences à RedHat
> (propriété d’IBM) et s’appuient sur GitHub (propriété de Microsoft).
> *Cet exemple montre bien que la gratuité et la liberté de « **/l’Open
> Source/** » ne sont plus la règle, mais l’exception*.
>
> *<comment> **
> *
>
> *le libre n'a jamais été gratuit , dans les 4 conditions on ne parle
> absolument pas de gratuité, on peut très bien revendre du libre, rien
> ne vous empêchera de m'acheter une distribution sur DVD (vous pourrez
> même la choisir pour un supplément de 15€ ).*
>
> *L'idée ici est que le libre ne profite qu'au GAFAMA et que donc pour
> les protéger , l'administration américaine veut identifier les auteurs
> de ces logiciels afin de s'assurer la pérennité de ce qu'ils
> utilisent: amusant, je me rappelle que la NSA a modifié les Linux
> (SELinux) sans demander à qui ce soit la permission, l'administration
> américaine devraient plutôt demander à ses ingénieurs de mettre la
> main à la pâte, après tout , ils sont libres de modifier ce code
> contrairement aux logiciels fermés ;-)**Exemple : Facebook utilise PHP
> et donc a étendu ses possibilités
> (https://fr.wikipedia.org/wiki/HipHop_for_PHP)
> *
>
> *</comment>*
>
> Outre le risque non couvert de plagier des droits d’auteurs, le
> recours aveugle aux logiciels libres ne garantit pas non plus
> l’utilisateur contre l’obligation de verser des royalties liées à
> l’usage de brevets non connus de lui. À titre d’exemple, Microsoft a
> perçu pendant très longtemps des royalties à raison de 5 dollars par
> smartphone Android vendu dans le monde entier, notamment de la part du
> leader Samsung qui lui a ainsi reversé plusieurs milliards de dollars.
>
> *<comment> **
> *
>
> * ben non , le plagiat et utiliser un concept déjà breveté ne sont pas
> les mêmes choses du tout. Je peux écrire un programme et un jour,
> découvrir que quelqu'un en a développé un de façon similaire, je dois
> prouver qu'il a copié le code et non pas le concept , cependant si
> j'ai breveté le concept de ce programme alors je pourrais l'attaquer
> en justice , même s'il n'avait jamais entendu parler de moi et de ce
> brevet : le brevet protège l'idée et non l'oeuvre numérique. Android
> n'a pas plagié MS Windows mais MS Windows avait breveté des concepts
> qu'Android devait payer à cause justement des brevets logiciels
> reconnus aux USA mais pas en Europe. Il n'y a pas eu de procès,
> l'accord permettait de l'éviter*
>
> *https://www.howtogeek.com/183766/why-microsoft-makes-5-to-15-from-every-android-device-sold/#:~:text=Every%20time%20you%20buy%20an,is%20all%20about%20patent%20royalties.*
>
> *</comment> **
> *
>
> *Le mythe de l’informatique « **/libre et ouverte/** » est donc une
> illusion dangereuse* dans laquelle la France, comme le reste du monde,
> s’est naïvement engouffrée. La liberté, la liberté réelle, réside dans
> la maitrise effective des droits d’auteurs détenus dans les logiciels
> utilisés, ce qui garantit non seulement l’accès possible et pérenne au
> code source, mais aussi la stabilité juridique, financière et
> sécuritaire qui fait totalement défaut à l’Open Source.
>
> *<comment> **
> *
>
> *tellement faux , que je ne sais pas comment réagir : j'ai utilisé
> dans mon jeune temps pas mal de programmes propriétaires qui
> n'existent plus du tout; en conséquence, tout ce que j'ai fait ( les
> écrits, tableurs, dessins ....) sont aujourd'hui inutilisables !!!! En
> revanche le libre est toujours là , quelque part sur github, gitlab,
> savannah, sourceforge; un vieux serveur FTP d'une unif.. qui attend un
> repreneur , c'est très rare un programme libre qui disparaît
> complètement. Contrairement aux logiciels fermés, les logiciels libres
> peuvent forker ou ressusciter
> *
>
> *</comment> **
> *
>
>
> L’absence de maitrise crée des dépendances et des risques
>
> *Risque juridique* Comme n’importe quel autre logiciel, l’open source
> est régi par le droit d’auteurs. Les licences gratuites n’apportent à
> leurs utilisateurs, ni garantie, ni pérennité du droit d’usage, et ne
> les protègent pas du recours de tiers, ou du risque de contrefaçon.*
> *
>
>
> *<comment> Mais quelle garantie a-t'on avec des logiciels fermés ? La
> pérennité s'arrêtera en général avec la société éditrice, et pour les
> recours de tiers, il va essayer de nous rejouer la guerre des licences
> SCO (https://fr.wikipedia.org/wiki/SCO_contre_Linux) ?? Cela m'énerve
> de lire cela.</comment>*
>
> *Risque financier *L’empilement frénétique de couches logicielles pèse
> sur le matériel, tant au niveau du coût des processeurs et des
> mémoires mis en œuvre, que de l’obsolescence rapide (aberration
> écologique) et de la consommation énergétique démesurée.
>
> *<comment>**L**e risque financier d'avoir des besoins en ressources de
> plus en plus important ? Un linux peut fonctionner sur un raspberry
> et que donc , l'argument à propos des couches logicielles qui pèsent
> sur le matériel, c'est probablement de l'humour, surtout que chaque
> nouvelle version d'Oracle, MS Windows, MS SQL Server,... exigent des
> machines de plus en plus puissantes. J'offre une glace à qui me fera
> tourner un Oracle 19c sur un raspberry 2 d'ailleurs.**<comment>*
>
> *Risque technique* Le fantasme de la maintenance collective gratuite
> et immédiate des failles, laisse place à un chaos lucratif où
> s’engouffrent les pirates, mais aussi les sociétés américaines qui
> comme IBM (RedHat) ou Microsoft (GitHub) fondent une grande part de
> leur business sur la maitrise des disfonctionnements et sur la veille
> technologique.
>
> *<comment>**Risque technique : chaos lucratif ? Il croit réellement
> que toutes les contributions sont intégrées dès qu'un inconnu en
> poste une dans un newsgroup et qu'en plus , on le paie ? De plus,
> ayant 30 ans de métier (en informatique) derrière moi, j'ai souvent
> trouvé que le logiciel libre était de meilleure qualité pour le code,
> le suivi de bug, la documentation , ... Que la majorité des logiciels
> fermés ou fait maison.
> *
>
> *Et puis le dernier argument, d'une mauvaise foi phénoménale (les
> sociétés américaines RedHat , MS (avec github)(...) fondent une grande
> part de leur business sur la maîtrise des dysfonctionnements et sur la
> veille technologique) me laisse sans voix.*
>
> *</comment>*
>
>
>>
>> Soulignons au passage l’ambiguïté du terme "free software"/logiciel
>> libre. En anglais "free software" peut effectivement se traduire par
>> "logiciel libre", mais cela ne veut pas forcément dire logiciel libre
>> de droits (d'auteurs), cela veut surtout dire, logiciel GRATUIT! Or
>> un logiciel gratuit n'est pas forcément exempt de droits et encore
>> moins nécessairement open-source!
> Ne pas confondre avec les freewares et les Free Softwares ,
> https://www.gnu.org/philosophy/free-sw.html
>>
>> Inversement, un logiciel open-source, dont la licence précise à
>> quelles conditions le code ouvert peut être étudié, modifié et
>> repartagé, n'est pas forcément gratuit (même si c'est souvent le cas)!
>>
>> Là où cet article se fourvoie à mon sens,
>
> C'est à dire quasi partout :-)
>
>
>> c'est sur l'ignorance totale de ce que les licences open-source (GPL
>> et assimilées) ont valeur légale reconnues et sont donc opposables à
>> des tiers.
>
> GPL c'est free software
> https://www.gnu.org/philosophy/free-software-for-freedom.fr.html
>
>
>> Mais il souligne cependant qu'à celles-ci beaucoup opposent encore le
>> droit à la propriété intellectuelle et sa protection (nécessaire),
>> ainsi que les dérives de la course aux brevets. Cependant, il évacue
>> le fait que lorsque quelqu'un choisit de publier un logiciel sous
>> licence open-source, il ne renonce pas à ses droits d'auteur. Son
>> code et certes rendu disponible pour d'autres pour son étude, son
>> amélioration, etc. mais les droits de l'auteur initial sont préservés
>> en ce sens qu'il est interdit à celui qui l'utilise de supprimer
>> toute référence à l'auteur initial et toute modification apportée à
>> ce code "ouvert" doit être aussi rendue disponible sous la même
>> licence. Par contre, rien n'empêche un auteur d'élaborer autour du
>> code libre et ouvert du code non libre, pour autant qu'il ne
>> restreigne pas la licence de toute la partie libre du code. C'est
>> ainsi que l'on voit apparaître des versions "communautaires" et des
>> versions commerciales de certains logiciels. L'une ne rassemblant que
>> le code libre et ouvert, l'autre y ajoutant une surcouche de code
>> commercial, non libre.
>
> RMS a toujours critiqué qu'il y ait 2 versions , l'une "community" et
> l'autre "enterprise" . En théorie, on devrait non pas vendre le
> logiciel mais le service qui l'accompagne, cependant le "business
> model" du libre n'est pas du tout au point, beaucoup de logiciels
> libres ont des versions enterprises et libres , centos et redhat ,
> postgresql & EDB , DBeaver EE et Community,... TrollTech a été
> abondamment critiqué pour cela ,
> https://linuxfr.org/news/trolltech-va-publier-qt-4-pour-windows-sous-double-licence
>
>
>
> Merci pour cette balade dans le passé,
>
>
>
> @+
>
>
> D.
>
>
>>
>> A++
>>
>> ------------------------------------------------------------
>> Manuel SCHULTE
>>
>> On 2/04/22 15:21, Sabine-Myriam Husson via Linux-bruxelles wrote:
>>> Donc : LAEBMK ;)
>>>
>>> Bon ... on va peut-être s'arrêter là ?
>>>
>>> Le sam. 2 avr. 2022 à 13:21, frederic via Linux-bruxelles
>>> <linux-bruxelles at lists.bxlug.be> a écrit :
>>>
>>> Pour ce genre de rire, les Hollandais utilisent l’expression
>>> "lachen als
>>> een boer met kiespijn", ce qui veut dire "rire comme un fermier
>>> qui a mal
>>> aux dents".
>>>
>>> Le 2/04/22 à 09:43, Dany De Bontridder via Linux-bruxelles a
>>> écrit :
>>>> Le 1/04/22 à 23:06, frederic via Linux-bruxelles a écrit :
>>>>>
>>>>> 你觉得这很有趣吗?
>>>>>
>>>> 是的
>>>>
>>>>
>>>>> Le 1/04/22 à 18:00, Sabine-Myriam Husson via Linux-bruxelles a
>>>>> écrit :
>>>>>> ROTFL
>>>>>>
>>>>>> Le ven. 1 avr. 2022 à 16:35, Dany De Bontridder via
>>>>>> Linux-bruxelles
>>>>>> <linux-bruxelles at lists.bxlug.be> a écrit :
>>>>>>
>>>>>> Le 1/04/22 à 16:30, Patrice Martin a écrit :
>>>>>>> Ben non,
>>>>>>>
>>>>>>> Merci d'avoir posé la question et merci à Sabine-Myriam
>>>>>>> pour sa
>>>>>>> réponse, je ne connaissais pas non plus cette abréviation.
>>>>>>
>>>>>> De rien, je ne pensais pas vous apprendre quoi que ce
>>>>>> soit en
>>>>>> utilisant un terme aussi commun.
>>>>>>
>>>>>>
>>>>>> D.
>>>>>>
>>>>>>
>>>
>>>
>>> _______________________________________________
>>> Linux-bruxelles :
>>> Èchanger, partager, s'informer par mails sur toute action,
>>> proposition accordée avec: http://www.bxlug.be/?Nos-statuts
>>>
>>> ! 64 kb autorisés par mail, tout fichier inclus !
>>>
>>> Linux-bruxelles at lists.bxlug.be
>>> https://chahut.domainepublic.net/cgi-bin/mailman/listinfo/linux-bruxelles
>>>
>>>
>> _______________________________________________
>> Linux-bruxelles :
>> Èchanger, partager, s'informer par mails sur toute action,
>> proposition accordée avec: http://www.bxlug.be/?Nos-statuts
>>
>> ! 64 kb autorisés par mail, tout fichier inclus !
>>
>> Linux-bruxelles at lists.bxlug.be
>> https://chahut.domainepublic.net/cgi-bin/mailman/listinfo/linux-bruxelles
>>
>>
>
> --
> gpg key 0x6259f36e
>
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> Noalyss , serveur de comptabilité libre ,http://www.noalyss.eu
>
> _______________________________________________
> Linux-bruxelles :
> Èchanger, partager, s'informer par mails sur toute action, proposition accordée avec:http://www.bxlug.be/?Nos-statuts
>
> ! 64 kb autorisés par mail, tout fichier inclus !
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> https://chahut.domainepublic.net/cgi-bin/mailman/listinfo/linux-bruxelles
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