[Linux-bruxelles] Logiciel libre et auto-édition

[Gildas Cotomale]

> Par contre je le répète, je trouve que utiliser des termes comme 'privateur'
> est ridicule et décrédibilisant. Dès qu'un consultant informatique utilise
> ce genre de termes devant un client/décideur, ce dernier ce dit 'ah zut
> encore un casse couillles qui va me bassiner avec une croisade sur ses
> principes, j'airais mieux fait de payer pour du propriétaire et d'éviter le
> sermon'.

soit ils sont au courant de ce que c'est et ne s'en formalisent pas,
soit c'est l'occasion de s'instruire.
et même dans le monde propriétaire ça se passe ainsi : il arrive qu'on
traite une marque de tous les noms à cause de leur médiocre qualité ou
de leur pratique commerciale, mais le client ne se dit pas que c'est
un casse-couilles qui le bassine à partir du moment où c'est son
choix. souvent il remercie car il fait son choix en connaissance de
cause et parce-qu'on est franc avec lui. tu sembles oublier que le
logiciel libre milite pour le libre arbitre de chacun (ce qui implique
de pouvoir choisir de rester dans une prison dorée mais comme tout
choix ça doit être éclairé en non imposé)
>
> Je pousse systématiquement le libre là ou je travaille, mais jamais sur base
> de principes ou de morale, car c'est contre-productif.

en quoi est-ce contre-productif ? il ne s'agit pas de forcer la main
aux gens mais d'appeler un chat un chat. les autres n'appellent pas
les "logiciels libres" autrement sous prétexte que c'est ridicule
d'utiliser le vrai nom, si ?

> Expliquer que ces logiciels sont stables, fiables, offrent l'avantage
> d'avoir des formats ouverts, bénéficient de mises à jour régulières, et
> permettent (mais ne requièrent pas) de s'impliquer dans leur développement
> est beaucoup plus convainquant que d'approcher un décideur en lui disant en
> substance qu'il a tort et qu'il doit changer sa manière de faire.

là tu décris les logiciel "open-source" et non "libre/free" : ce
dernier est essentiellement moral et éthique.
par ailleurs, ce n'est en rien demander à quelqu'un de changer sa
manière de faire que de constater qu'il a une certaine façon de faire.
 si je te fais la remarque "tiens, tu portes un blazer" ça ne voudra
dire que tu dois le changer ?
et dans le contexte de la discussion, y avait-il un autre mot qui
convenait mieux ? était-ce effectivement un logiciel privateur ou pas
? alors pourquoi tourner autour du pot et ne pas l'appeler tel quel ?
:/