Re: [Linux-bruxelles] Re: sondage d'opinion de ceux qui lisent.. ou idées pour la nouvelle année
Marc Arnoldy
marc_arnoldy at yahoo.fr
Lun 16 Jan 19:18:15 CET 2006
Alexandre Dulaunoy a écrit :
> On 16/Jan/06 17:05 +0100, Miguel Quaremme wrote:
>
>>Alexandre Dulaunoy a écrit :
>>
>>>C'est quoi l'empreinte néo-libérale ?
>>
>>C'est le fait de croire que le pognon est la vérité et donc qu'en
>>distribuer ou en recevoir est le symbole de l'action juste.
>>si je paye cher = c'est bien
>>si je reçois beaucoup d'argent = je suis bon
>>
>>Je parle d'empreinte parce que les gens s'en rende même plus compte
>>qu'ils pensent comme ça. Il faut un effort pour penser autrement.
>>
>>
>>>Je croyais que le logiciel libre était par essence très libéral.
Nous sommes ici confronté a un double sens des mots. L'éloge de la
liberté faite pas les dominants pour pouvoir l'exercer sachant que, pour
les autres, le déterminisme des conditions de vie les empèche de
profiter de leurs droits.
Exemple:
le logement est un droit constitutionel
(de même que l'école, le travail, la santé etc...)
mais sans le pognon pas de logement (pas de droit).
Pas de logement, pas d'études pour les enfants, pas de travail pour les
adultes (pas de droit).
Et pas de travail --> pas de pognon (pas de droit).
Ca ressemble à une boucle, non?
le problème est la confusion ou l'équilibre entre droit individuels et
droit collectifs. En refusant les droits collectifs au profit des droits
personnels, les politocards favorissent les forts dont ils espèrent
recevoir une récompense (Eccelstone, Boel, Frère...) ou dont ils sont
(veulent devenir) amis.
exemple
droit individuel (copyright/brevet) et droit collectifs (apprentissages).
propriété privée (logement) et droit au logement (sdf)
propriété intellectuelle (médicaments) et droit à la santé.
Bonne semaine à toutes et tous, Marc A
>>
>><philosophie>
>>Effectivement, le logiciel libre est libéral dans son concept, mais
>>communautaire dans son accomplissement.
>></philosophie>
>
Les logiciels libres c'est une communauté d'hommes libres (et
compétents) qui oeuvrent ensemble pour un but de liberté. C'est quand
des forts décident de travailler et de ne pas se servir dans la caisse.
certains sont fier de leur collaboration et s'en contentent. D'autre y
consacrent de l'argent pour la beauté du geste (et les déductions fiscales)
Je pense qu'en Belgique un parti détourne le mythe de la liberté pour
empècher une décision collective de limiter les droits des forts et les
dégats causés par les forts sans contrainte.
Marc A
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