Re: [Linux-bruxelles] HS? Questions existentielles et vote électronique

Miguel Quaremme mquaremme at yahoo.fr
Mar 27 Déc 11:49:56 CET 2005


Marc Arnoldy a écrit :
(...)
> Le problème du vote éléctronique c'est qu'il n'est pas vérifiable.
> Une fois la carte remise aux président (ou ses assessseurs) c'est
> fini. Sans trancher sur l'utilisation d'électronique dans la
> procédure, j'aimerais que quand je vote, la macine imprime un petit
> papier ou il serait écrit ce que j'ai voté (et un code électonique
> genre code barre pour une lecture optique).
(...)
Une impression, ça veut dire des machine qui tombe en panne très
régulièrement; un code barre je ne sais pas les lire.
Le plus simple serait un lecteur optique.  Tu noircis une case et
l'ordinateur le compte automatiquement.

Ce que je redoute le plus est la décentralisation du vote.  Actuellement
il faut se rendre dans un endroit particulier et le vote est secret, or
permettre de voter à distance grace à la carte d'identité électronique
est pour moi dangereux.
Les éventuelles fraudes, piratage, etc. bien entendu, mais aussi la
perte du secret.  Imaginons une famille dans laquelle une personne a
suffisament « d'autorité » pour ordonner un vote à d'autres personnes.

Petit à petit, on perd les règles simples qui garantissent le meilleur
fonctionnement possible à la démocratie sous prétexte de « facilité ».

La démocratie n'est pas facile, ni dans son principe, ni dans sa mise ne
oeuvre, ni dans son accomplissement.

Si j'avais été un poil plus suspicieux, je dirais que la réduction du
nombre de bureaux de vote ou à tout le moins les très nombreux
disfonctionnements durant les deux-trois dernières élections dans ma
circonsription est un foutage de gueule vis-à-vis de la démocratie.
Effectivement une attente moyenne de deux à trois heures, c'est
rébarbatif au possible.  Penser que c'est fait exprès pour inciter les
gens à accepter certaines mesures anti-démocratiques... un pas que j'ai
malheureusement tendance à franchir vu le manque de crédibilité d'une
partie de la classe politique trop vite encline à flatter l'électeur
dans sa médiocre recherche permanente de facilité.

le côté obscur est plus séduisant, plus rapide, mais il n'est pas le
plus fort. (yoda... d'ailleurs dernier épisode ce soir sur RTL-TVI ;-))

-- 
Miguel Quaremme




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