[Linux-bruxelles] projet de carte blanche à terminer svp ensemble pour ce soir (j'y reviens à 15h)

[dstc]

je suis un peu comme les cavaliers d’Offenbach, mais bon c'est un 
exercice comme un autre , j'ai raccourci ,mais c'est encore fort long:

La période que nous venons de vivre a mis la Société et les services 
publics à rude épreuve. Il a été une nouvelle fois évident, et c’est 
sans doute une des conclusions heureuses, que le rôle de l'État est 
essentiel au bon fonctionnement d’une Société. Une de ses missions 
essentielles est celle d’organiser l'enseignement de toutes et tous. 
L'école et en particulier les professeurs, ont dû assurer une continuité 
pédagogique, et pour ce faire, confinement oblige, ils ont eu largement 
recours au numérique.
La question nous semble donc pertinente de nous demander quelle devrait 
être pour nous, enseignants, l'école de demain ? Et en particulier, 
celle de la rentrée de ce mois de septembre 2020 qui ne sera, pour la 
première fois pour la majorité d'entre nous, séparée de la précédente 
rentrée que d'à peine quatre mois. Elle sera encore teintée de covid et 
encore partiellement à distance, de plus en plus numérique, nous n'en 
doutons pas.

(Nous nous prenons à l'imaginer réellement différente, en profondeur, 
car une crise peut aussi être l'occasion de réinventer un système. Et 
nous nous prenons aussi à rêver que cette fois, cela sera mieux et plus 
réfléchi que les autres fois. Car nous savons que en matière 
d'enseignement, chacun à ses idées justement, et souhaite, quand il en a 
le pouvoir, marquer le système de celles-ci. Mais nous savons aussi que 
les bonnes idées sont nombreuses et que bonnes, elles ne sont décrétées 
comme telle qu'après une mise en œuvre assez longue pour pouvoir mesurer 
leurs effets.)

(Nous sommes des professionnels de l'enseignement, enseignants de 
primaire, secondaire, supérieur universitaire ou non, à nous poser des 
questions, à faire des essais et erreurs, à remettre constamment sur le 
métier nos efforts car nous savons que tous les enfants sont différents, 
que tous devraient avoir les mêmes chances et que le bon enseignement 
comme le bon enseignant est celui qui convient à l'enfant.)


Aujourd’hui les plus grandes sociétés informatiques , les plus gros 
systèmes ont toutes recours aux logiciels libres, parfois appelé 
open-source, c'est à dire que le code source est à la disposition de 
l'utilisateur. Le logiciel libre fait aussi fonctionner tous les 
smartphones et tablettes android ou iphone, autant que les plus grands 
ordinateurs de recherche comme par exemple ceux de calculs météo.
  Ces logiciels libres et ces standards ouverts sont depuis toujours le 
socle du fonctionnement d’internet. Ils permettent à Google, Amazon, 
Facebook, Twitter et presque tous ceux qui offrent des services 
accessibles à tous avec tous les ordinateurs, smartphones et tablettes. 
Ces logiciels sont présents partout dans l’infrastructure  mais 
malheureusement sont « couverts » d’une couche de logiciels 
propriétaires qui enferment  les utilisateurs et en particulier la 
majorité du grand public dans dans des liens particulièrement étroits et 
pernicieux. Cet assuétude permet à ces sociétés de manipuler le public 
et de le maintenir en état de dépendance.
Sur nos postes de travail, nous les utilisons ces outils ouverts la 
plupart du temps sans le savoir par exemple et bien d'autres.
En France 10% du marché IT est directement liée au logiciel libre. Il 
connaît une croissance annuelle de +8% et représente plus de 60.000 
emplois. Les outils libres sont utilisés par la majorité des 
programmeurs du monde, car ils sont plus efficaces et ne les bloquent 
jamais en les faisant dépendre du bon vouloir de sociétés privées.
Pour l’école, il y aura des solutions à court terme car la rentrée est 
dans 2 mois et qu’il faudra être prêt à faire face à une possible 
nouvelle vague de confinement, mentionner ici des logiciel libres 
efficace entre autre pour le télé-enseignement et l'enseignement en général.
Mais nous devons aussi penser pour le long terme. Du fait de 
l'accessibilité du code source, de la possibilité par nos jeune de les 
décortiquer, de les comprendre et même de les améliorer, nous pouvons 
les former à maîtriser en pleine connaissance les techniques 
informatiques d'aujourd'hui et de demain .
De plus nous espérons les mener à être des citoyens critiques et 
participatifs, équipés de réelles compétences de collaboration, capables 
d’apprendre à apprendre par eux-mêmes. Et sensibles aux questions 
permanentes de gestion de leurs données personnelles, de protection 
individuelles des menaces cyber  attaques.
(Les paragraphes suivant doivent être reformuler, raccourci en mettant 
l'accent uniquement sur les réussite de logiciels libres)
Deux exemples particulièrement frappant de réponse efficace au 
confinement sont ceux de l’Athénée royal de Gembloux et des écoles des 
communes de Chimay, Couvin … dont s’occupe l’asbl Forsud.
À l’athénée de Gembloux, impliqué comme pilote depuis septembre 2019 
dans un projet d’équipement des élèves au moyen d’une solution basée sur 
l’offre d’un très grand éditeur de logiciels, ces outils n’ont pas reçu 
l’aval du corps enseignant qui a préféré utiliser un peu dans l’urgence 
des outils libres plus efficaces, réellement pensés pour les 
enseignants, respecteux des données des élèves comme des professeurs, 
permettant réllement un travail collaboratif et répondant aux rélles 
attentes des enseignants et des élèves confinés. Tous les outils que le 
professeur d’informatique, présent tous les jours à l’école et qui a 
quelques heures (bien sûr insuffisantes) pour s’occuper des collègues et 
de l’environnement informatique sont libres.
À Chimay et dans les 6 communes environnantes, les 500 enseignants se 
sont rués sur les dizaines formations organisées dont un grand nombre 
rajoutées dans l’urgence par Forsud. Forsud est leur partenaire régulier 
depuis 8 ans et qu’ils connaissent bien car l’association les accompagne 
tout au long de l’année, leur fournissant les supports techniques sur 
place, les encadrements et accompagnements personnalisés dans les 
classes, organisant la mise en œuvre et le suivi des nombreux projets 
écoles numériques dont ils sont lauréats et bien sûr les formations. 
Tous les logiciels proposés par Forsud, tant en ligne que sur les postes 
de travail (la plupart du temps de seconde main, car ils sont parfaits 
équipés de logiciels libres et qu’ils répondent meiux  aux enjeux 
climatiques
Un des autres succès apparu durant le confinement est celui de la jeune 
startup wallonne Osimis dont les outils reposent sur la suite de 
logiciels libres Orthanc qui ont permis de examens médicaux à distance 
particulièrement simples à mettre en œuvre et efficace.

Les gouvernements depuis 2000 ont dépensés près de 100 millions d’euros 
en matériels et en  logiciels  propriétaires qui sont en grande partie 
responsable eux de l’obsolescence de ces matériels.   Ils ne sont 
presque pas utilisés, mais sont récupérables. Profitons de cette crise 
pour faire ce que nos amis français ont fait avec grande efficacité, 
déployer dans l’urgence des applications libres pour toutes les écoles 
(voir https://apps.education.fr) autant que des solutions libres 
particulièrement efficaces pour la vidéo-conférence basés sur jitsi et 
bigbluebutton (https://ensemble-bbb.scaleway.com/ et 
https://ensemble.scaleway.com/

Nous demandons que les gouvernements dès maintenant respectent ses 
engagements écrits dans la déclaration de politique communautaire 
2019-2024 qui prévoit de promouvoir l’utilisation des logiciels libres 
auprès des citoyens et des entreprises, notamment par des actions de 
sensibilisation et/ou de formation,  développer des formations aux 
logiciels libres pour un usage professionnel de ceux-ci, mais aussi au 
sein des écoles et renforcer la formation initiale et continue des 
enseignants en la matière ;Favoriser l’émergence d’un domaine public 
riche en contenus, notamment par la numérisation des archives 
appartenant aux institutions culturelles ou scientifiques régionales et 
la mise en ligne d’études, de documents à vocation publique, des 
supports de cours, etc. ; Susciter la participation citoyenne, 
particulièrement en encourageant les communautés d’utilisateurs, pour 
une mise en commun et un partage des savoirs ; Encourager l’utilisation 
des standards ouverts pour garantir un accès libre des citoyens à tous 
les contenus.

Les révélations d'Edward Snowden quant à la réalité de la surveillance 
généralisée ou le scandale Cambridge Analytica ont démontré un danger 
fort et réel pour nos démocraties.
Le combat pour une informatique libre est donc loin d'être terminé. Le 
logiciel libre est une condition nécessaire (mais non suffisante) pour 
une informatique respectueuse des utilisatrices et utilisateurs. Il est 
une condition de l'émancipation des citoyennes et citoyens et la pièce 
maîtresse d'une décentralisation d'Internet inéluctable si l'on souhaite 
préserver nos démocraties.


Le 5/07/20 à 11:27, Nicolas Pettiaux a écrit :
> Bonjour à tous
> 
> Merci de m'aider à mettre le projet de carte blanche en annexe dans le
> pad
> https://semestriel.framapad.org/p/carte-blanche-libre-ecole-be-9hhl?lang=fr
> 
> et le finir avec moi pour ce soir pour le faire signer par autant de
> personnes (surtout des profs et des parents) pour lundi soir
> 
> à tout à l'heure à 15h,
> 
> Nicolas
> 
> 
> _______________________________________________
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