[Linux-bruxelles] fisconet

Harpo harpo_bzh at hotmail.com
Mar 10 Avr 13:24:30 CEST 2018


Dans le cas de Fisconet, ce que dit EDGAR DAVID VILLANUEVA NUÑEZ, dans sa réponse à Microsoft est très pertinent :

Nous sommes d'accord sur le fait que pour le secteur privé, c'est le marché qui doit décider quel produit utiliser et il ne serait pas admissible que l'État interfère. Mais dans le secteur public, le raisonnement n'est pas le même : comme nous l'avons déjà dit, l'État collecte, manipule et transforme de l'information qui ne lui appartient pas, mais qui lui a été confiée par les citoyens qui, par force de loi, n'ont pas d'autre choix que de le faire. En contrepartie de cette obligation légale, l'État doit mettre en œuvre des mesures extrêmes pour sauvegarder l'intégrité, la confidentialité et l'accessibilité de ces informations. L'emploi de logiciel propriétaire soulève de sérieux doutes quant à l'accomplissement de ces missions, faute d'évidence concluante à ce propos, et par conséquent il n'est pas apte à être utilisé dans le secteur public.

https://aful.org/ressources/institutions/rescon-fr

Le 10/04/18 à 00:31, Robert a écrit :

Hello,
quelques idées:

"Néanmoins, le Ministre des Technologies nouvelles souhaite rappeler que
les logiciels libres peuvent offrir moins de solutions de maintenance,
de logistique et de suivi que les logiciels propriétaires existants."
"Ces solutions proposées par les logiciels propriétaires sont la raison
pour laquelle les coûts sont plus élevés,"
*********
Marcourt, il tire ça d'une visite de l'ange Gabriel? C'est n'importe
quoi! La maintenance, la logistique (qu'est qu'il entend par là?) et le
suivi, ça dépend de la rémunération de ceux qui doivent faire ce
travail, et pas d'une "possibilité mystérieuse d'offrir moins".

C'est même plutôt le contraire: Les logiciels propriétaires sont plus
chers à cause de la rémunération de la propriété (et donc d'autant moins
pour les travaux de maintenance, logistique, suivi). On attend la
démonstration scientifique de l'assertion de Marcourt.

On a aussi déjà vu des firmes produisant du logiciel propriétaire faire
faillite et disparaitre, laissant leurs clients dans la m ...
(NB: la réponse des éditeurs de logiciels propriétaires à cet argument,
est qu'ils laissent leur code source chez un notaire, "pour ce cas où")

Enfin, il y a une foison d'arguments politiques ici:
"Réponse du député Villanueva Nuñez à Microsoft
Lima, le 8 avril 2002."
<https://aful.org/ressources/institutions/rescon-fr><https://aful.org/ressources/institutions/rescon-fr>
(pour rappel, car vous connaissez sans doute déjà.)

Bien à vous tous,
Robert Sebille.

Le 9/04/18 à 23:31, philippe-dehenau a écrit :


bonsoir,
voici la réponse de jc marcour à une question parlementaire;
il faut réfléchir à des arguments percutants qui contre cet état
d'esprit qui est bien présent dans l'appel d'offre du fédic pour la
nouvelle mouture d’accès aux documents des finances.

http://www.parlement-wallon.be/pwpages?p=interp-questions-voir&type=28&id_doc=50529


Réponse du 22/10/2013
de MARCOURT Jean-Claude
……..
Néanmoins, le Ministre des Technologies nouvelles souhaite rappeler que
les logiciels libres peuvent offrir moins de solutions de maintenance,
de logistique et de suivi que les logiciels propriétaires existants.

Ces solutions proposées par les logiciels propriétaires sont la raison
pour laquelle les coûts sont plus élevés, et le seul prix ne peut être
un critère prépondérant dans le choix d’un logiciel. Sa maintenance et
la garantie d’avoir un contact dans le temps avec un développeur, les
services de help desk, peuvent faire passer, dans des applications
stratégiques, le critère prix au second rang. Toutefois, à service égal,
il n’y a pas de raison de considérer le logiciel libre.
Sans notamment les garanties de maintenance, les services administratifs
peuvent rarement utiliser des logiciels libres.

En effet, le codage de logiciel libre est laissé à la communauté qui
peut soit en transformer les principes, soit en abandonner les mises à
jour par désintérêt. Comme le signale Monsieur le Député, le logiciel
libre est un logiciel libre de droit pour lequel il est loisible de le
faire évoluer si l'honorable membre en a la capacité, voire la volonté.
Un service public, par exemple, ne doit pas dépendre, pour la résolution
d’une panne, de la bonne volonté d’une communauté de développeurs
virtuels !



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