[Linux-bruxelles] défense du logiciel libre

Serge SMEESTERS sergesmeesters at gmail.com
Sam 17 Mai 23:58:02 CEST 2014


Quant à moi, je continue à penser que ce que les logiciels libres ont
réellement de plus, ce sont les quatre llibertés...

Mais qu'avons-nous de concret, en pratique avec ces quatre libertés ?

La sécurité, c'est très relatif... récemment constaté avec OpenSSL par exemple.

Ne croyons pas être à l’abri !

L'audit supposé d'un logiciel libre du code n'est pas la panacée...

Et surtout, l'audit du code n'est pas l'exclusivité des logiciels
libres. Elle peut s'organiser au sein d'un société privé, entre
plusieurs sociétés ou d'autres partis qui peuvent être tenus au
secret, etc.

Il faudrait donc s'entendre sur la sécurité.

Ne devrait-on pas parler plutôt de maîtrise ?

On ne maîtrise totalement un logiciel, sur le long terme et à grande
échelle que si l'on dispose des quatre libertés.

C'est une question de pouvoir. Le logiciel doit-il être un moyen
d'exercer un pouvoir pour les uns et une forme d’asservissement pour
d'autres ?

Je continue à vous conseiller la lecture de ce livre :
« Utopie du logiciel libre
Du bricolage informatique à la réinvention sociale »
http://lepassagerclandestin.fr/catalogue/essais/utopie-du-logiciel-libre.html

Certains d'entre-nous se complaisent dans l'asservissement. Mais
n'est-ce pas ici ou là le propre de l'homme, de chacun d'entre-nous ?

N'est pas chaque fois le cas jusqu'à ce que nous mettions au point des
outils, un système qui nous permette d'assumer la maîtrise de manière
collective ?

Je vous fais part là de mes réflexions actuelles ; pas encore
suffisamment développé probablement...
Certains d'entre-vous pourront m'accompagner dans cette réflexion... ou pas...

Le cas de la démocratie politique me donne un autre exemple. Il n'est
probablement pas possible pour chacun d'entre nous de s’impliquer
pleinement dans les décisions à l'échelle national ou européen. La
représentation par des députés est nécessaire. Mais nos libertés
devraient pouvoir être :
- "utiliser", choisir nos représentants
- comprendre comment ils fonctionnent, ce qu'il font réellement.
- pouvoir révoquer les représentants qui déconnent de trop, au plus
vite, modifier la composition du parlement.
- partager avec d'autres le recettes politiques qui marchent.

Bon, c'est pas très réussi, mais vous aurez compris que j'essaye de
faire une analogie :)

Du coup, je suis vraiment très enthousiaste à propos de toutes les
démarches qui visent à libérer le logiciel politique et d'en obtenir
l’équivalent d'un code source le plus compréhensible possible
("autodocumenté" ?).

Durant cette même soirée débat, ceux qui m'ont réellement donnés de
l'espoir sont les projets suivant :
http://europarl.me/
et
http://score-ep.org/

Ce n'est qu'un début mais la bonne piste selon moi.

Les logiciels libres, en informatique sont bien entendu la bonne piste
depuis longtemps déjà.

À+,
Serge S.



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