[Linux-bruxelles] Le choix des mots, was : Logiciel libre et auto-édition

[Gildas Cotomale]

Le 29 mai 2011 11:35, eric hanuise a écrit :
> C'est bien beau l'idéalisme, mais sur le terrain c'est une autre paire de
> manches.
> Dès qu'on sort de la pme ou de la petite asbl, prêcher le 'libre' et sa
> philosophie plutôt que de rester pragmatique ne vous mènera pas loin.
>
euh... En quoi prôner l'ouverture du code source et des formats n'est
pas pragmatique et ne mène pas loin ? en quoi les quatre libertés
fondamentales ne sont pas pragmatiques ? ne mène pas loin ? pourtant
si j'en juge par les progrès fait c'est pas ce que je dirais. avec de
tels discours l'Internet n'aurait pas existé (Je rappelle que M$ n'y
croyait pas, et quand il s'est mis on aurait tous été coincé sous
Fenêtre avec des ActiveX à vouloir un pseudo pragmatisme au lieu de
suivre les recommandations du W3C. Et c'est dans tous les domaines
pareils : certains veulent se dire pragmatiques pour laisser tout
aller au désastre et au chaos)
Nous ne sommes pas sur les mêmes terrains et nous n'avons pas les
mêmes pragmatismes (Moi par exemple, je ne peux pas m'offrir une
machine dernière génération avec un système hors de prix que je dois
passer le temps à entretenir --réinstallations, défragmentation,
etc.-- pour utiliser la dernière version version d'un lecteur hors de
prix juste pour accéder à mes données --sans garantie de pouvoir y
avoir accès demain-- ; et comme mes interlocuteurs ne peuvent me
l'offrir et qu'ils sont tout aussi pragmatiques que moi, ils ne
rechignent pas à m'envoyer du PDF ou du RTF depuis leur prison.) Comme
je rencontre des décideurs ouverts au dialogue (au lieu d'être
pragmatique ?) je constate que les choses avancent autour de moi (Ah,
mais c'est vrai : pour aller loin il fallait faire du sur-place...)
>
> On 05/29/2011 02:01 AM, Gildas Cotomale wrote:
>>>>
>>>> là tu décris les logiciel "open-source" et non "libre/free" : ce
>>>> dernier est essentiellement moral et éthique.
>>>
>>> Ah tu mets le doigt dessus :)
>>> Je fais de l'informatique, pas de la politique. La 'philosophie' du libre
>>> m'importe peu.
>>
>> Alors faisons de la science (l'informatique en est une) sans morale ni
>> conscience...
>> mais comme tout scientifique qui se respecte, appelons un logiciel
>> libre logiciel libre et un logiciel privateur logiciel privateur au
>> lieu de jouer avec les mots comme des politiciens :)
>>
Encore une fois, un homme n'est pas une femme (biologiquement parlant)
et blanc n'est pas noir et inversement. Ayons l'honnêteté d'appeler
les choses telles qu'elles sont sans rajouter de sentimentalisme à la
guimauve ni se mettre des ouillères.
Alors dis-nous simplement quel mot correspond à la définition s'il y a
erreur de vocable, au lieu de faire une prêche déguisée pour les
logiciels privatifs (qui plus est sur une liste dédiée au libre...)

Le discours du libre est éthique (en ce qui concerne la catégorie du
sujet) et surtout logique (en ce qui concerne son discours et son
argumentation), n'en déplaisent à ceux qui refusent les vérités
imposées par la logique (mais se défendent de faire de la politique ou
de la théologie).

>>> Par contre la démarche de l'open-source me semble pragmatique et amène
>>> des
>>> avantages objectifs auxquel je souscris.
>>
>> il y a des décideurs qui ne sont pas de cet avis et qui te chanteront
>> les louanges de la brevetabilité à tout va... mais pour autant il n'y
>> a rien de dévalorisant ou réducteur à évoquer l'ouverture du code
>> source et ils le prennent pas pour du préchi-précha moralisant.
>>