[Linux-bruxelles] Préparation d'un argumentaire pour pouvoirs subsidiants...

Manuel Schulte manuel.schulte at gmail.com
Jeu 27 Jan 13:44:43 CET 2011


Salut Serge,

Néanmoins, "Linux" ne désigne pas "les logiciels libres" !
>
Très juste, en me focalisant sur Linux, je suis trop restrictif (mais à ma
décharge, j'ai précisément tenté une réponse rapide "entre la soupe et les
pommes de terre" pour reprendre en français une locution néérlandophone très
usitée de ce côté de la frontière linguistique)
Ceci dit, une partie des arguments applicables à Linux peuvent être
généralisés à l'ensemble des logiciels libres.

Pour info, non ! les logiciels dits "Open Source" ne sont pas forcément
> libres.
> Et c'est important pour certains ..., d'entre-nous je l'espère.
>
Tu as encore raison: seuls sont "libres" au sens où tu l'entends (je fais
référence à nos discussions parfois houleuses sur le sujet ;-)), ceux qui
sont sous licence GNU/GPL. Pour les autres types de licence, le degré de
liberté par rapport aux sources, leur utilisation, modification et
redistribution peut fortement varier...

J'ajouterais que "Libre" n'implique pas nécessairement "Gratuit"!


> Pour l'argumentation de savoir pourquoi utiliser des logiciels libres,
> je pense surtout pouvoir compter sur les efforts de la FSF, du projet
> GNU et de Richard Stallman...
>http://www.fsfe.org/index.fr.html
>http://www.gnu.org/home.fr.html
>http://stallman.org
>
> C'est effectivement le point de départ idéal. Je suis certain que tu
trouveras sur ces sites une part non négligeable de l'argumentaire.
Ceci dit, ne te départis pas d'un minimum de pragmatisme dans la mesure où
les arguments économiques pèseront souvent plus lourd que ceux plus...
subjectifs et moins... hum... monétarisables...

Par contre tout ce qui a trait à la pérennité de projets dont le code est
ouvert et totalement libre d'accès doit primer sur la logique commerciale
dans laquelle on est à l'insu de son plein gré confrontés / entraînés quand
on fait le choix d'une solution propriétaire: développement stoppé du jour
au lendemain (faillite / rachat du concepteur / produit pas-plus assez
porteur...), fin du support sur une version devenue obsolète et quasi
obligation de suivre les mises à jour payantes pour pouvoir continuer à
bénéficier de ce support (lui aussi déjà payant, à la base), etc.

Là où je propose une discussion ici-même, c'est concernant
> l'utilisation des logiciels libres dans une asbl et surtout pour les
> échanges avec les institutions subsidiantes.
>
Dans ce contexte, un bon argument est que le choix des solutions libres et
éventuellement gratuites est un choix visant une utilisation raisonnable et
parcimonieuse des subsides dont l'utilisation pourra être de ce fait mieux
concentrée sur le véritable objet de l'asbl.
Le pouvoir subsidiant a également intérêt à entrer dans la logique
d'utilisation des solutions libres, non seulement parce que cela permet en
effet des échanges dans des formats standardisés ET libres et aussi parce
que les économies réalisées à leur niveau permet éventuellement d'augmenter
à terme l'enveloppe disponible pour la réalisation d'objectifs propres ou de
subsidier mieux / plus de projets...

A++
Manu
-------------- section suivante --------------
Une pièce jointe HTML a été nettoyée...
URL: </pipermail/linux-bruxelles/attachments/20110127/139e77d1/attachment-0002.html>


Plus d'informations sur la liste de diffusion Linux-bruxelles