[Linux-bruxelles] Nous somes tous des pirates, non?

Gildas Cotomale gildas.cotomale at gmail.com
Mer 10 Mar 00:12:06 CET 2010


> Pour ceux qui disaient faire du logiciels libre mais pas de politique
> c'est trop tard, il va falloir quitter la liste (ou pas).

C'est que beaucoup ne comprennent pas ce qu'est la liberté... Ce fut
tout le combat du plus grand défenseur du libre (pour ne pas dire son
apôtre encore vivant) dont la biographie vient d'être traduite et
complétée en français et il n'a de cesse de rappeler que la liberté ne
se monnaye pas (oui, pour ce qui ne comprennent pas les implications
du libre, un mauvais logiciel libre est préférable à un killer-apps
privateur tout simplement)
Pour l'occasion, il a droit a un éloge sur le site de Télérama qui lui
donne le titre de "hacker vaillant", notre yoda d'emacs
http://www.telerama.fr/techno/richard-stallman-hacker-vaillant,51770.php

> Il semblerait que les propriétaires du monde aient décidé que utiliser
> linux, les logiciels libre ou même simplement les recommander ce soit
> assimilables à de la piraterie. Les logiciels libres sont donc un arme
> dans la bataille contre le grand capital pour la domination du monde.
>
> http://www.framablog.org/index.php/post/2010/03/02/quand-les-lobbys-americains-attaquent-le-logiciel-libre
>
> Désolé pour les civils qui essuierons les dégâts collatéraux, le libre
> marché c'est donc bien tant que les plus riches en profitent. Utilisé
> par des citoyens pour faire autre chose que de l'argent alors on reviens
> à l'anathème et on traite tout le monde de pirate ou de communiste.
>
Le libre marché a toujours été leur liberté de profiter seul du
marché... La libre concurrence a toujours signifiée qu'ils dominaient
le marché... "Il y a une logique pour le logiciel commercial à
craindre le logiciel libre (malgré son impact positif sur le buzynesse
: circulation des outils, publicité pour les auteurs, réservoir
d'idées...), parce que ce qui profite à tous n'a jamais fait les
affaires du petit nombre et le profit n'existe que pour un petit
nombre - sinon ça s'appelle la prospérité et c'est une toute autre
affaire."
Leur combat est le même qu'en Irak par exemple. Ils ne rêvent que de
faire dans l'industrie logicielle ce qu'ils ont fait dans le pétrole
(on pourrait aussi avoir les sept frères qui contrôlent toute
l'édition logicielle de la planète...)




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