[Linux-bruxelles] Aide à la jeunesse: des ordis et des logiciels offerts avec Microsoft et Belgacom

[Jérôme Warnier]

Le jeudi 26 janvier 2006 à 15:09 +0100, Serge Smeesters a écrit :
> Salut,
> 
> 
> >>> http://www.7sur7.be/hln/cch/det/art_162846.html
> 
> >> En résumé, il s'agit d'une collaboration entre Microsoft (USA),
> >> Belgacom et le cabinet de la ministre francophone Catherine
> >> Fonck (cdH), en charge de l'Aide à la Jeunesse.
> >>
> >> Il est question d'appels d'offres...
> 
> > Justement. Un cahier des charges a été publié et sans doute que
> > peu (ou pas) de sociétés n'ont offert une solution basée sur les
> > logiciels libres.
> >
> > Dommage.
> [...]
> 
> >>> Voici un projet qui devrait utiliser du logiciel libre!
> 
> > ... qui aurait dû ou pu utiliser du LL.
> 
> Pourquoi ?
C'était un appel à projets, précédé d'un appel d'offres, et ils sont
déjà clôturés tous deux.
C'est donc trop tard, on ne peut plus rien y faire.

> >> Mais que pouvons-nous faire ?
> [...]
> 
> >> Microsoft et Belgacom vont apporter des ressources dans
> >> l'affaire... (argent/services/etc.)
> 
> > oui mais  Ils seront payés pour cela !! Les services auraient pu être
> > apportés par des acteurs du LL. Mais il faut avoir les moyens
> > d'avancer l'argent pour répondre au cahier des charges.
> 
> >> Aurions-nous pu obtenir cela avec des logiciels libres ?
> 
> > voir ci-dessus.
> 
> Si l'on considère les valeurs marchandes (matériel, logiciel et service)
> n'est-il pas possible que, dans le cadre strict du projet, Microsoft et
> Belgacom y "perdent de l'argent"(fassent don) ? et que leur seuls
> intérêts soient de faire leur publicité et de "marquer leur territoire" ?
Non. Microsoft aurait vraiment du mal à perdre de l'argent: ils ne
fournissent aucun service. Les logiciels qu'ils développent le sont une
fois pour toute, et ils doivent le rentabiliser après, en le vendant le
plus de fois possible. C'est leur modèle économique (et ça explique bien
des choses).

> Moi, c'est ce que j'ai compris...
> 
> Mais alors, comment cela aurait-il pu être possible avec des logiciels
> libres, car hormis le fait qu'il existe également des sociétés de service
> comparable à ceux de Microsoft mais à base de logiciels libres,
> il n'en demeure pas moins que Microsoft à des moyens financiers
> "infinis" à côté d'elles...
Mais Microsoft n'a pas vraiment quelque chose à voir ici. Ils ont
probablement consenti «généreusement» à faire des réductions de prix.
Mais est-ce que le volume acheté ne le justifiait pas déjà...?

> Falait-il compter sur l'aspect "éthique" de l'affaire ? du fait qu'il s'agit
> d'une initiative publique ?
Ce serait bien, oui.

> À+,
> Serge.