Re: [Linux-bruxelles] on ne parle jamais de ceux qui abandonnent Gnu/Linux, alors que ça aussi ça existe...

Marc Arnoldy marc_arnoldy at yahoo.fr
Dim 7 Aou 11:18:43 CEST 2005


Laurent RICHARD a écrit :
> Bonjour à tous,
> 
> 
>>Ce qui est grave dans cet échec, est que la personne a l'impression de se 
>>débarrasser d'un lourd fardeau et de redécouvrir le mone, le vrai, où les 
>>choses fonctionnent au quart de tour, ou fonctionnent tout court, après 
>>avoir subi l'enfer des bidouilles, bricoles etc.
> 
> 
> Je dirai plutôt un monde sans vrai problème apparant. Un monde soit
> disant sans soucis. On croit que cela va.

Quand je ne vois pas de problème, pour moi il n'y a pas de problème : )

> on ne sait pas le configurer. Donc, ce n'est pas l'utilisateur qui n'a
> pas chercher à configurer, c'est le programme qui est pas adapté à
> l'utilisateur.

Je suis assez d'accord Win$oft vend des licences pour des programme 
adaptés au utilisateurs (préalablement formatés).
> 
> Je pense que c'est le point de vue inverse. Dans le propriétaire, on
> doit "rabaisser" le programme à l'utilisateur et l'enfermer dans les
> choix de l'éditeur.
> 
> Dans le libre, on laisse l'utilisateur libre mais cela entraine que
> certaines personnes sont moins à même de se debrouiller seul(e).

Le problèmes n'est pas la liberté du Programme. C'est, selon moi, 
l'absence d'intermédiaire entre "Win, ça marche et c'est fermé" et 
"GNU/Linux, cela marchera (peut-être) dans trois ans quand t'aura tout 
compris tout seul".
Première phase des techniciens passionnés concoivent le système
Deuxième phase des passionnés d'informatique utilisent le système
Troisième phase Madame et Monsieur Toulmonde peuvent utiliser le système.
Je pense que le libre est dans la deuxièmes phase. J'utilise un système 
qu'il m'a fallu deux ans pour apprendre à gèrer. Une expérience récente 
(échec) me montre que pour pouvoir aider des utilisateurs potentiels, il 
faut deux ans d'études à temps plein (composantes, install, gestion, 
languages, etc.). L'utilisation courante ne suffit pas.
> 
> C'est un constat alarmant pour certains et on perdra encore des
> utilisateurs amis quel genre d'utilisateurs voulons nous et surtout
> quelle genre de philosophie voulons nous ?

Je ne veux pas des genres d'utilisateurs, je souhaite que la population 
puissent utiliser une alternative au logiciels propriétaires et ce n'est 
pas le cas : (

> 
> Je pense donc que nos ressources sont limitées. Il faut certes
> sensibiliser et être disponible aux utilisateurs mais surtout leur
> apprendre à passer d'un état d'esprit à l'autre.
Ici nous élevons une barrière entre nous, les purs qui avons appris, et 
eux, le commun, les "idiots" qui refusent de se passionner pour 
l'informatique. Le monde n'est pas peuplé d'informaticiens. Les autres 
personnes ont d'autres activités et pas forcément le temps d'apprendre 
l'informatique libre.

Le message de la communauté libre dit "nous sommes ouverts" mais les 
obstacles techniques et le priorité dans le dévellopement montrent que 
la communauté est surtout ouvertes aux informaticiens passionnés. Les 
gens différents nous feraient-ils peurs? Craignons-nous l'apport de sang 
neuf, d'idées neuves?

Bien qu'on se plaigne de n'être pas assez nombreux, j'ai l'impression 
que nos efforts d'ouverture ne sont pas orientés vers la réalité 
d'autres publics.

>> 
> Je pense dès lors que tant que les gens ne veulent pas investir et
> s'éduquer en voulant réussir en apprenant à utiliser Linux, BSD ou
> autre, je pense pas que la fidélisation fonctionnera. Il faut que les
> utilisateurs y trouvent leur compte mais il faut au préalable savoir ce
> qu'ils veulent.

Pas très compliqué : )
Un système qui fait tout d'un clic et sans entretient. Windows sans les 
virus et les crashes.

Bon dimanche,		Marc A





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