[Linux-bruxelles] Loghorn la strategie 100% anti Linux ?

[Rémi Letot]

On Tue, 2004-05-04 at 23:22, Frederic Peters wrote:
> po-yung.liu écrivait :
> 
> > je pense qu'après les brevet logiciel c est surement un sujet a tenir a l 
> > oeil , d autre part si les brevet logiciel etais validés alors la on est 
> > mal , car leur stratégie repose en grosse partie dessus :)
> 
> Certes.  Mais il y a des brevets logiciels aux USA et ça n'empêche pas
> une distribution Debian composée exclusivement de logiciels libres de
> me donner entière satisfaction.
> 
> De quelles merveilles (ou, sans exagérer, fonctionnalités
> intéressantes) présentes dans Longhorn vais-je être privé ?

Le problème "pratique" des brevets logiciels n'est pas vraiment lié à
leur validité, ou au fait qu'ils protègent une technologie que tu
voudrais utiliser ou pas. Le gros problème pratique, c'est qu'ils sont
tellement nombreux que tu ne sais plus développer en étant certain de ne
pas en enfreindre.

De plus, même si par hasard tu n'en enfreinds pas, si une corporation
quelconque décide de t'attaquer en justice pour violation de brevet,
qu'ils soient dans leur droit ou pas n'est pas vraiment important : les
simples frais de défense en justice sur ce type de problème mettront à
genoux voire éradiqueront n'importe quelle société de taille moyenne,
sans parler de l'effet sur un particulier.

Alors oui tu peux utiliser un système libre, mais non tu ne peux jamais
être sur qu'il n'enfreigne pas un brevet. Et de toute façon, le jour où
MS décide de réellement stopper samba ou debian ou autre, il leur suffit
d'attaquer un développeur principal pour violation de brevet. Qu'il soit
dans son droit ou pas n'aura aucyune importance, il n'aura d'autre choix
que de s'incliner (sauf s'il travaille chez IBM ou SUN et que son
employeur décide de le défendre ou de contrattaquer, mais c'est une
autre histoire)

Les logiciels libres sont instoppable techniquement, Ms et consorts
l'ont bien compris. Le seul moyen maintenant pour eux de les stopper,
c'est juridiquement. Et si les brevets se généralisent, qu'on le veuille
ou non, c'est une arme terminale.

A+,
-- 
Rémi