[Linux-bruxelles] dossier Logiciels libres
Daniel Lemye
info at softplus.be
Mar 2 Mar 00:47:34 CET 2004
Intéressant:
problème de l'utilisation de "bibliothèques compilées"
Comme nous lavons vu, larticle 0 stipule noir sur blanc que les actes
autres que la
copie, la modification et la distribution ne sont pas concernés par la
licence. Donc, la
communication au public nest pas couverte par la licence. Ce qui implique
que la
communication de logiciels libres par lInternet nest pas couverte par la
GPL et nest donc
pas libre
???
Contrairement aux logiciels « propriétaires », le droit de paternité est
sans doute le
droit le plus important en ce qui concerne les logiciels libres.
Atteré:
>>Le « logiciel libre » nest plus le projet parallèle utopique dune secte
dinformaticiens
marxistes en quête de perfectionnement de leur art et de la libre
distribution de loeuvre
informatique.<<
>>Section 1. Logiciels du domaine public, « freewares », « sharewares »,
« cripplewares » et logiciels libres<<
>>Face aux logiciels « propriétaires » classiques distribués sous licences
restrictives et
généralement proposés par lindustrie « classique » de linformatique sur
supports, lon trouve
différents types de logiciels distribués sur le réseau par leurs auteurs,
sans intermédiaire
(éditeur), et selon des termes dusage plus souples. Ceux-ci permettent
entre autres la
transmission par copies à titre gratuit et les licences dusage de ces
programmes sont gratuites.<<
Erreur factuelle
Microsoft réseau/gratuit -> pas propriétaire ?
Titre III
GPL et règles contractuelles
Si la GPL est peut-être la matérialisation des principes de copyleft
assurant la
pérennité du logiciel libre elle nest toujours quun contrat de licence
conclu entre deux
parties, à savoir le titulaire des droits et le bénéficiaire de la licence.
Celle-ci doit donc
répondre à des règles contractuelles.
Résumons la situation par
un exemple : supposons quun génie informatique développe un logiciel libre,
distribué sous
GPL et qui servirait de base à une future génération dOS, et que cet OS
déferle sur le marché
belge. Supposons que cette personne se désolidarise du mouvement libre et
prétende quil na
jamais accordé de licence permettant la reproduction, ladaptation et la
redistribution de son
programme : personne de serait en mesure de présenter lécrit probatoire
exigé par la loi
belge.
Or la GPL fut créée non pas
pour protéger les auteurs mais pour garantir la liberté des logiciels
//confusion entre utilisation et modification
Ensuite, la GPL instaure le principe suivant lequel si lutilisateur prétend
ne pas
accepter les termes de la licence, il nobtient pas lautorisation des
titulaires de droits
dauteur de copier et modifier le programme ; ceci implique que la personne
accomplissant
ces actes en prétendant ne pas accepter la licence le fait dans l
illégalité. La licence conclut
donc que le fait de copier ou modifier le programme entraîne lacceptation
de celle-ci. A
première vue, lon pourrait comparer ce type dacceptation à celui rencontré
dans les
licences « shrink-wrap » et « clic-wrap » puisquelle est déduite de l
accomplissement
physique dun acte, à savoir copier ou modifier le programme 100 .
Cependant, à la différence
de ces licences, il se peut que lutilisateur du programme ne soit même pas
confronté aux
termes de la licence. La licence « shrink-wrap » figurant sur lemballage, l
utilisateur du
programme ne peut quavoir lattention attirée sur cette dernière. De même,
la licence « clic-wrap
» apparaît à lécran, empêchant lutilisateur daller plus loin dans lacte
daccéder ou
dinstaller le programme sans au préalable faire défiler les termes de la
licence sous ses yeux
et cliquer sur le bouton « I accept ». A linverse, la GPL ne sera en
général quun fichier
parmi dautres dans une distribution en package comprenant dinnombrables
fichiers de
toutes espèces. Lusage, la copie ou la modification du programme ne sont
pas subordonnés
à la lecture de ce fichier. Lutilisateur voulant consulter la GPL trouvera
ce fichier
aisément ; celui qui ne sen souciera pas demeurera dans linsouciance.
En fait, il nous semble que la licence GPL dans ses forme et présentation
actuelles ne
correspond pas et ne peut être assimilée aux licences « shrink-wrap » et «
clic-wrap ». Selon
nous, la GPL serait plutôt, (et cela nest guère rassurant), comparable à
une licence
« browse-wrap ». La licence « browse-wrap » consiste à fournir, sur la page
Internet où lon
peut « downloader » les logiciels concernés, un lien hypertexte renvoyant à
une page
Internet contenant les termes de la licence. Il sagit donc dune licence
qui napparaît pas
systématiquement aux yeux de la personne voulant télécharger le programme,
mais que cette
dernière est invitée à consulter.
.........
Mais en définitive, quand le bénéficiaire dune licence GPL aurait-il
vraiment intérêt
à invoquer linvalidité de la licence ? En effet, généralement, la validité
des licences
« schrink-wrap » et « clic-wrap » de logiciels standards est remise en
question par leurs
utilisateurs parce que ceux-ci se voient imposer des conditions dusage très
restrictives
accompagnées de clauses inéquitables darbitrage, de limitation de
responsabilité
Or ici,
mis à part les clauses de refus de garantie et dexonération de
responsabilité, la licence se
veut extrêmement permissive, et linvalidité de celle-ci risque vite de se
retourner contre le
bénéficiaire de la licence ; rappelons-nous le cas où il a créé une oeuvre
dérivée et la
distribue.
-----Original Message-----
From: linux-bruxelles-bounces at lists.bxlug.be
[mailto:linux-bruxelles-bounces at lists.bxlug.be]On Behalf Of Miguel
Quaremme
Sent: lundi 1 mars 2004 12:13
To: Linux-bruxelles
Subject: [Linux-bruxelles] dossier Logiciels libres
Bonjour,
L'excellent site http://www.droit-technologie.org/ publie un dossier sur
les logiciels libres:
(je les cite)
Nouveau dossier disponible en ligne : Le logiciel libre : le droit
d'auteur contre le droit d'auteur (2/2/2004)
Nous avons le plaisir d'annoncer la mise en ligne d'un nouveau dossier,
consacré aux logiciels libres, tant sous l'angle de la propriété
intellectuelle que sous l'angle contractuel. Ce dossier est signé de la
main de Philippe laurent, chercheur au Crid et avocat au barreau de
Bruxelles. Le logiciel libre est une réalité économique, sociale et
juridique à laquelle tous les acteurs de la scène informatique ...
(Plus d'info sur http://www.droit-technologie.org/1_2.asp?actu_id=893)
P.S. pour Alexandre Delaunoy: il parle bien de *contrat* pour la GPL !
--
Miguel Quaremme
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