[Linux-bruxelles] Dire oui ou dire non digression philosophique (�tait: organisation LCP)

arnoldy marc marc_arnoldy at yahoo.fr
Mer 22 Oct 13:23:28 CEST 2003


> > Personnellement, j'ai l'impression d'être de plus en plus
> >  «esclave» et «stressé» par les LCP, ...
> > ... alors que la plupart des problèmes pourraient être résolus
> > par e-mail.
Quel est votre niveau d'exigeance?
- La perfection -> vous allez être déçus (elle n'est pas de ce monde)
- Une satisfaction raisonnable des nouveaux et des anciens -> c'est
possible. Réjouissons-nous :)

Nous proposons une rencontre un partage d'information,
PAS UNE PRISE EN CHARGE COMPLETE, IMMEDIATE, GRATUITE, INOXYDABLE.

Les membres présents peuvent s'autoriser à dire non. On peut répondre
à la personne:
-"je viens de 'travailler' deux heures, je prends trente min de
pause."
 Vous restez libre de votre cerveau (et du reste).
Dans la mesure ou le contact humain est mis en avant, une petite
discussion pour l'évaluation de la situation (demande, matériel,
heure de la journée, etc...), sera surement plus appréciée
(pardoxalement) que se jeter sur le pc travailler deux heures et le
laisser le nouveau seul pour passer à une autre install.
> 
> Il ne faut pas oublier ce qu'est une LCP/IP non plus !
> Nous proposons <couic> de venir <couic>
> Nous prometons une aide certaine
Une certaine aide, plutôt
> Il faut donc également être à l'écoute de ceux qui sur ce
> message, viennent avec leurs machines, se cassent le dos et qui
> repartent avec un sentiment d'amertume, d'abandon, de
> frustration...
> enfin, un sentiment négatif disons...
Il faut que, tu dois, Y a qu'a...
Les sentiments des gens leurs appartiennent. A quoi s'attendent les
personnes qui viennent? Un service technique immédiat et gratuit,
complet sur toutes les distrib'? La réponse à toutes les questions
qu'il n'ont pas encore formulée? Et le biberon chaud ou tiède?
 
Devons-nous satisfaire ce type d'attente ou recadrer en précisant les
limites d'une organisation de bénévoles (très compétents).

Je pense que ce qui est stressant, c'est la pression que nous nous
mettons pour "être à la hauteur". Notre envie de rendre les gens plus
autonomes (de M$), de partager des informations, de faire plaisir,
d'être gentils et reconnus voir remerciés.
Comme écrit plus haut, nos attentes déterminent nos déceptions.

Partons sur la base d'un ratage total et nous serons enchantés.
ex: la clefs et les bénévoles sont là le matin c'est déja formidable.
On arrive à établir le réseau, quelle surprise ;). On fait une, deux,
trois install, deux dépanages, la journée est réussie.
Tous ce qui vient en suplément est un bonus.
Si on considère tout ce qu'on a déja fait comme acquis définitif,
nous n'aurons de joie que de plus en plus rarement.

Qu'en pensez-vous?
A vous de choisir vos limites jour après jour.

Marc A

PS quel courage de lire jusqu'au bout ;)



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