[Linux-bruxelles] killall et kill

Jerome Warnier jwarnier at bxlug.be
Jeu 2 Jan 12:03:01 CET 2003


RICHARD Thibault wrote:
> Et en cas de très grosse panique tu peux toujours killer ton X en faisant
> 
> CTRL+ALT+"Retour arrière" où retour arrière est la touche au-dessus du
> "Enter-Retour Chariot" ...bref la touche plus ou moins en dessous du F11,F12
> qu'on utilise souvent mais que je ne sais pas comment ca s'appelle ;-)
Backspace en Anglais.
> 
> -----Original Message-----
> From: linux-bruxelles-admin at lists.bxlug.be
> [mailto:linux-bruxelles-admin at lists.bxlug.be]On Behalf Of Yannick
> Warnier
> Sent: mardi 31 décembre 2002 11:51
> To: linux-bruxelles at lists.bxlug.be
> Subject: [Linux-bruxelles] killall et kill
> 
> 
> Le mar 31/12/2002 à 02:29, Serge Smeesters a écrit :
> 
>>Salut,
>>Dans kedit (sous kde, debian), lorsque je fais [Alt Gr]+[3,",#] (clavier 
>>belge avec point) pour obtenir le caractère #, le programme (kedit) se 
>>gèle et comme je ne sais pas comment tué le programme, je dois quiter 
>>kde (bouton Logout) et relancer (commande "startx") :-(
> 
> 
> Pour tuer le programme, fais comme ceci:
> - lance un terminal (si tout l'interface graphique est freezé, tu peux
> toujours repasser entièrement sur une console avec CTRL+ALT+F1, tu
> retourneras à l'interface graphique ensuite avec CTRL+ALT+F7)
> - logge-toi si c'est nécessaire
> - lance la commande "killall kedit" et regarde ce que ca donne sur kedit
> 2 cas de figure:
>   - kedit est terminé (ben voilà, c'est gagné)
>   - kedit est toujours là:
>     Dans ce cas refais la même opération avec l'option -9 (kill -9
> kedit). C'est simplement plus violent comme commande. Ca devrait
> fonctionner.
> 
> 
> Petite explication kill et killall:
> ===================================
> kill et killall sont des commandes qui effectuent directement un appel
> système qui, en fait, ne tue pas le processus indiqué, comme leurs noms
> pourraient le laisser croire, mais envoie un signal au processus
> mentionné. 
> Le signal est, par défaut, un SIGTERM. Ce qui signifie que, si le
> programme a été bien conçu, il devrait s'arrêter proprement, en
> sauvegardant même éventuellement les données actuelles avant et tout et
> tout. 
> Si l'option "-9" est utilisée, c'est le signal SIGKILL qui est envoyé.
> Là, pas question de sauvegarder quoi que ce soit, le système (Linux ici)
> tue directement, lui-même, me processus mentionné. PAN!
> 
> Différence entre kill et killall:
> ---------------------------------
> killall permet d'utiliser le nom du processus plutôt que son numéro
> d'identification. Ce qui veut dire aussi que si plusieurs processus ont
> le même nom (par exemple plusieurs instances de kedit), il les "kill"
> toutes à la fois, sans distinction.
> 
> kill utilise le numéro du processus, obtenu avec un "ps aux" par exemple
> (je ne suis pas très fort dans les options du "ps", cfr "man ps").C'est
> plus raffiné, plus précis, ça permet par la même occasion de voir les
> processus qui tournent sur la machine...
> 
> slay permet de tuer les processus appartenant à un utilisateur en
> particulier. Disons que l'utilisateur "schtroumpf" vient régulièrement
> sur ma machine et qu'il ne quitte pas toujours proprement (de sa faute
> ou de la faute des logiciels qu'il utilise, peu importe), et donc que
> certains processus lancés par lui restent actifs alors qu'il s'est
> déconnecté. Hop! "slay schtroumpf" et tout est nettoyé. Attention
> évidemment à ce qu'un de ces processus ne soit pas qqchose d'important à
> ne pas tuer!






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