[Linux-bruxelles] Liberte [Was: [BROUILLON] Conseils d'utilisation de la mailing list]

Osvaldo La Rosa blinuxman at tuxfamily.org
Lun 24 Juin 00:48:21 CEST 2002


Salut.
On Sun, Jun 23, 2002 at 10:11:31PM +0200, Christian Lemer wrote:
> On pourrait peut-être définir deux qualités de logiciels, ceux qui
> respectent la liberté des autres et ceux qui ne la respectent pas!
Oui oui, mais le pb n'est pas là pour moi; ça, pour moi c'est déjà
acquis, ingurgité, digéré, passé dans les artères.

> Personnellement, je suis très attaché à la liberté, à celle d´autrui
Voilà, c'est de cela, et de cela uniquement, dont il s'agit.

> Bien que j´essaye de transmettre mon enthousiasme et
> d´aider les autres à découvrir les "merveilles" du logiciel libre, je
> ne trouve rien à redire si quelqu´un, pour des raisons que je trouve
> bonnes ou mauvaises, décide de faire un autre choix... tant que ses
> choix ne réduisent pas ma propre liberté.
Tout à fait. 

> Que m´importe l´outil utilisé pour gérer un site web, tant que
> celui-ci me fourni un site conforme qui peut être consulté par
> n´importe quel navigateur respectant la norme W3C en vigueur.
Mmm; nuance: le but est de faire entrevoir qu'il y a plus qu'un choix
technique, là dessus je comprends Fred; mais il y a aussi la façon dont
on peut faire passer un message: tu parlais d'"enthousiasme", eh bien
ça me paraît positif. Je ne dis pas que Fred ou qui que ce soit n'est
pas enthousiaste, je dis simplement que faire comme Stallman et
décréter que tout ce qui n'est aps gnu doit être éliminé, ne fera
jamais que tout le monde va s'agenouiller dans la seconde qui suit pour
dire "oh oui vous avez raison".

> Que m´importe l´outil utilisé par mon correspondant pour écrire son
> courrier électronique, pourvu qu´il m´arrive dans un format conforme
> aux standards.
> 
> C´est le problème de toutes les démocraties, comment gérer les gens
> qui n´en veulent pas? Doit on sacrifier ou défendre la démocratie si
> des anti-démocratiques tentent de prendre le pouvoir et par que moyen?
> 
> Personnellement, c´est exactement là que je mets la limite. Si les
> autres ne respectent pas ma liberté, je ne peux me laisser faire.
Je ne dis pas le contraire.
 
> Les programmes propriétaires qui étendent leur emprise sur le monde
> sont, me semble-t-il, un menace contre la liberté de tous que nous ne
> pouvons tolérer... on ne peut les laisser faire sous l´excuse de la
> liberté!
Même si encore une fois tu as raison dans les faits, il reste que le
libre choix dans une democratie, c'est quand on peut choisir, simplement
choisir; or, là où parfois le discours paraît douteux selon moi,
c'est quand on semble dire "il n'y a que ça qui est bon pour toi";
déjà ça c'est plus la liberté.

Pour moi il est plus essentiel que ceux qui adoptent le logiciel libre
aboutissent à comprendre qu'il y a plus que de la technique; mais on a
pas nous a imposer une vision; on a le droit de présenter une vision
des choses qui est celle à laquelle beaucoup de Linuxiens adhèrent,
dont je.

Mais après chacun fais ce qui lui plait, comme dirait la chanson.

Pour en finir sur le dilemme choix tech/choix philo:
- prend, si demain l'administration obte pour GNU/Linux, la motivation
sera d'ordre technique;
- si le politique qui est au-dessus obte pour GNU/Linux, ce sera une
motivation éthique et économique.

Au total, faut-il trouver qu'il y a là dedant les bons et les mauvais,
ou ne faut-il pas simplement se réjouri car dans les deux cas c'est
tout de même un progrès pour le logiciel libre?





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